Le nourrisson | Sa santé Faut-il laisser pleurer bébé ? Quelle maman ne s’est jamais posé la question : dois-je laisser pleurer mon enfant ? Et si oui, combien de temps ? Le sujet a déjà fait couler beaucoup d’encre par le passé mais, comme souvent bien des débats, aucune solution prête à l’emploi n’existe. Plus qu’un comportement-type à adopter, le mieux reste encore d’écouter son bébé, soi-même et d’être cohérente ! L a venue d’un premier enfant est souvent la période où, en tant que parent, on se pose beaucoup de questions, notamment en termes de qualité de sommeil. Faut-il laisser pleurer bébé le soir ou se précipiter à son chevet ? Si différentes thèses ont tour à tour eu le vent en poupe ces dernières années, une étude australienne a récemment démontré que consoler immédiatement son petit ou le laisser sangloter quelques instants ne changeait rien. Une fois atteint l’âge de six ans, les enfants élevés de ces deux manières ne possédaient dans tous les cas aucun trouble du sommeil ou problème psychologique. Si les cris du bébé peuvent être vécus de manière difficile, rappelons qu’ils sont pour lui un moyen d’expression, une manière de communiquer. Il existe une dizaines de pleurs différents et autant de motifs d’explication. Ces cris peuvent signifier un besoin (manger, boire, être lavé, être cajolé …), un mal-être (colique, couche sale, sensation de chaleur, fatigue, peur de la nuit …), tout comme ils peuvent être totalement anodins. Eh oui, pleurer est aussi souvent le signe d’une bonne vitalité chez un enfant. Alors, avant de réagir ou de vous précipiter chez le médecin, prêtez l’oreille ! Savoir écouter bébé Pour savoir comment réagir vis-à-vis de votre nourrisson, rendez-vous directement à la source : les pleurs de l’enfant. Comment se manifestent-ils ? Si aucun mode d’emploi n’existe encore à l’heure actuelle (hélas !), plusieurs catégories de cris, tonalités et « musiques » peuvent être facilement identifiées. Si votre bébé a faim, son estomac se fera l’écho 86 Bébé& maman d’une meute de loups en cavale. L’enfant est-t-il apeuré, en colère ou frustré ? De même que nous devons nous poser toutes ces questions lorsque nous écoutons l’enfant, nous pouvons aussi les lui poser directement : « est-ce que tu as faim ? », peut-on dire en s’apprêtant à allaiter ou en préparant un biberon. Après avoir prêté attention aux échos du tout petit, il est temps d’observer quels effets les hurlements de bébé possèdent sur nous. Provoquent-ils du stress, de l’inquiétude, ou les percevons-nous avec un peu de détachement ? Pour certaines mamans, voir leur bébé pleurer les renvoie à leur propre histoire (délaissement, sentiment d’abandon …), tandis que d’autres vont systématiquement donner le sein à leur enfant quand celui-ci se met à crier, par peur d’être une mauvaise mère. Parce que bébé reste un petit être humain et que nous ne sommes pas des robots (ouf !), il y aura parfois des moments où l’on ne comprendra pas ce qu’il réclame. Dans ces moments-là, on essaiera malgré tout d’être présente à ses côtés et de lui exprimer notre compassion. Les clés pour l’aider à bien dormir Pour que votre petit tombe plus rapidement dans les bras de Morphée, quelques astuces existent. Avec l’arrivée de la nuit, votre bébé est peut-être stressé à l’idée de dormir. A vous ou au papa de le rassurer et de faire que le coucher devienne un moment agréable et serein. Premier bon réflexe, coucher votre bout de chou quand il est encore éveillé pour qu’il prenne l’habitude de s’endormir tout seul. S’il se met à pleurer, attendez quelques instants, rendez-vous dans sa chambre, tranquillisezle puis repartez. Si vous le souhaitez, vous pouvez à chaque fois espacer un peu plus vos visites. Pour ne pas stimuler votre enfant afin qu’il trouve le sommeil, laissez-le dans son lit et évitez de le prendre dans vos bras ou de le bercer. S’il est assis ou debout, apprenez-lui à se recoucher, caressez-le pour l’apaiser. Le doudou peut être un moyen adéquat pour associer endormissement et tranquillité. Coucher bébé à des heures régulières est aussi un bon rituel à adopter pour qu’il parvienne, passé l’âge de un an, à faire des nuits complètes. Si vers 18 mois votre chérubin a encore du mal à dormir, prenez conseil auprès d’un médecin. Le cododo : une bonne formule ? Si le co-sleeping – comprenez « le fait de partager son lit avec bébé » en anglais —, a conquis les Etats-Unis, la pratique, sur le vieux continent, fait tranquillement son nid. Selon plusieurs spécialistes, pratiquer le cododo permettrait de tranquilliser le nourrisson, la maman, et donnerait lieux à un sommeil plus long, et de meilleure qualité. Plus au chaud, rassuré et un sein à sa portée en cas de petit creux, le bébé bénéficierait aussi d’une meilleure croissance lorsqu’il dort aux côtés de ses parents, jusqu’au moment où il est prêt à dormir dans son propre lit, généralement au bout de plusieurs mois. Pour les mamans actives, dormir avec bébé peut être l’occasion de se rapprocher de lui après une journée de séparation. Si cette alternative ne vous convient pas parce que vous craignez pour la sécurité de votre enfant ou pour l’intimité de votre couple, ne vous forcez pas. Controversé par plusieurs spécialistes, le co-sleeping n’est pas censé convenir à tout le monde et n’est pas la panacée pour que votre enfant réussisse à dormir huit heures d’affilée. Pagina 85

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