L’enfant grandit | Sa santé expliquant cette sensation de faim qui apparaît au cours de la matinée. Enfin, un fruit apportera les vitamines C conseillées, des fibres et des glucides. A nouveau, la diversité offerte dans cette catégorie d’aliments est importante. A côté de l’orange traditionnelle, vous pouvez aussi choisir un autre fruit de saison, un jus parmi les nombreux « 100 % pur jus » ou encore une compote. De bons réflexes Pour faire du petit déjeuner un moment de détente où la famille se retrouve, il est préférable de réveiller toute la marmaille quelques minutes plus tôt. Si 15 minutes en moins n’a que peu d’importance par rapport à la durée totale de sommeil, ce quart d’heure sera avantageusement utilisé pour commencer la journée dans le calme. La rentrée à l’école n’en sera que plus agréable et plus facile. De plus, il est prouvé que les performances intellectuelles et physiques des enfants qui partent à l’école le ventre plein sont supérieures à celles des enfants qui ont sauté le petit déjeuner. Alors, ce délai n’est vraiment pas une perte de temps ! Surtout, ne forcez pas vos enfants à manger dès leur lever. Qu’ils s’habillent d’abord, qu’ils préparent leur cartable et puis qu’ils mangent calmement en sachant qu’ils n’ont plus rien d’autre à faire avant leur départ. Enfin, n’oubliez pas qu’on mange d’abord avec les yeux. Rien de tel qu’une belle table, garnie de denrées appétissantes pour tenter les petits diables ! Vous avez maintenant la possibilité d’offrir un choix important d’aliments, variez-les donc d’un petit déjeuner à l’autre. Et, pour vous aider, pourquoi ne pas déjà dresser la table la veille au soir avec les aliments non périssables ? Moment charnière de la journée, le goûter allie détente, gourmandise, fringale et équilibre alimentaire. Voici donc un moment à privilégier. Le goûter est important à plusieurs niveaux car il permet de tenir bon, sans fatigue, jusqu’au dîner et donc de « recharger les batteries ». Votre enfant évitera alors de grignoter et de dîner trop copieusement. Le goûter est aussi un temps d’arrêt, un moment de détente avant d’entamer les devoirs. Comme pour les autres repas, il est important de varier la composition du goûter en choisissant des aliments différents. Proposez à votre enfant du pain avec soit du fromage, soit du chocolat. Des biscuits, des gâteaux maison, des fruits ( frais, secs ou en compote ) peuvent être une alternative. Pensez surtout à des laitages ( fromages, laits aromatisés, yaourts, milk-shakes … ). 3, 4 ou 5 repas Selon l’appétit votre enfant et de ses horaires scolaires, il est possible de faire jusqu’à 5 repas par jour : un petit déjeuner, un goûter dans la matinée, un dîner, un goûter dans l’aprèsmidi et un souper. Votre enfant ne mangera pas plus pour autant : la même quantité d’aliments est simplement répartie différemment sur la journée. Ainsi, si votre enfant a pris un bon goûter, il mangera moins au souper et ne sera pas tenté de grignoter en plus. Un goûter équilibré apporte peu de lipides ( matières grasses ) et beaucoup de glucides ( sucres ), qui fournissent de l’énergie. Enfin, plusieurs enquêtes ont montré que les « goûteurs » sont en général plus minces que les « non goûteurs », tant est qu’ils pratiquent une légère activité physique. L’équilibre alimentaire est obtenu quand lorsque l’énergie consommée ( c’est-à-dire résultant de ce qui est mangé ) est égale à l’énergie dépensée. Le meilleur moyen d’y arriver est de combiner de bonnes habitudes alimentaires à la pratique d’une activité physique régulière. Encouragez votre enfant à pratiquer un sport une ou plusieurs fois par semaine, il ne s’en portera que mieux. Et le souper Si votre enfant prend un goûter, adoptez le dîner en fonction. De plus, le soir, le corps n’a plus les mêmes besoins en énergie que dans la journée, le dîner ne doit apporter la majeure partie de l’énergie de la journée. Voici donc une bonne occasion donc pour apprendre en famille le plaisir de manger équilibré. La santé passe par l’assiette Tous les médias poussent un cri d’alarme en ce qui concerne les habitudes alimentaires des jeunes, qu’ils soient en maternelle, en primaire ou en humanités : ils mangent mal ou trop ! Or on connaît aujourd’hui l’influence qu’une bonne alimentation peut avoir sur la santé et, par là-même, les conséquences que peuvent avoir les mauvaises habitudes alimentaires sur le développement de certaines maladies. Idées goûters : ✿ De l’eau, du pain et du chocolat ✿ Un bol de lait et des céréales ✿ Un verre de lait au cacao, des fraises et du pain aux céréales ✿ Une barre de céréales et du pur jus d’orange 114 ✿ ✿ Du lait aromatisé et des biscuits type petit beurre ✿ Une barre de céréales et un yaourt à boire ✿ Un verre d’eau, une barre de céréales et une banane ✿ Du jus de fruit, un yaourt nature et une barre chocolatée Un problème de société : l’obésité La diminution progressive de l’activité physique dans les sociétés industrialisées joue très certainement un rôle majeur dans l’apparition de l’obésité chez l’enfant. Télévision, ordinateur, jeux vidéos emprisonnent l’enfant, même très jeune, dans une inactivité physique. Mais qu’est-ce que l’obésité ? Il s’agit d’une augmentation excessive de la masse grasse de l’organisme, dans une proportion telle qu’elle peut avoir une influence sur l’état de santé. Il est donc important de prévenir l’obésité chez l’enfant même si ce dernier reste rarement obèse à l’âge adulte. Comment faire ? La nutrition joue évidemment un rôle prépondérant dans le déroulement de la croissance. Or, les boutiques et grandes surfaces offrent en abondance des aliments attrayants, riches en lipides et en sucres rapides ( principalement aux caisses lorsque la file est longue et que nos chers bambins ont le temps de contempler ! ). La tentation est trop forte, l’enfant se laisse séduire ( le parent qui accepte est évidemment fautif, mais comment refuser ? ). Chips, barres chocolatées, snacks, hamburgers, fast-food … constituent malheureusement le quotidien de nombreux enfants livrés à eux-mêmes au moment des repas. La solution ? Prendre l’enfant en charge,s’en occuper et suivre quelques règles simples. Quand un enfant est en surpoids, il ne faut pas le faire maigrir. Etonnant ? Et pourtant tellement logique ! Il suffit de laisser un enfant obèse continuer à grandir en veillant à ce qu’il ne prenne pas de poids ( ou à ce qu’il en prenne peu ), pour qu’il retrouve progressivement un poids acceptable pour sa taille … Et cela sans jamais avoir dû le faire à proprement parler maigrir ! Prévoir et organiser une activité physique. Bouger, courir, faire du vélo, marcher, faire du sport ou nager augmentent les dépenses en énergie de l’enfant. Ce dernier puise dans ses réserves et les brûle. Cela permet au parent d’assurer à l’enfant un niveau calorique suffisamment élevé et des apports alimentaires variés. Pagina 113

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