12 L’arrivée et l’évacuation L’usage d’une salle de bains entraîne un appel d’eau important. Il est donc primordial d’envisager avec votre installateur les diamètres adaptés aux différences et au nombre d’appareils à desservir. Ce conseil s’applique également à l’évacuation dont l’efficacité est essentielle pour le confort et l’hygiène de la salle de bains. Une bonne évacuation tient compte des différentes parties qui forment l’installation : • Le diamètre des branchements des appareils et des siphons est en général de 30 mm pour un lavabo, de 40 mm pour la baignoire et de 80 mm pour un W.C. • Le diamètre des décharges ou descentes (chutes) est de 50 mm pour les lavabos, de 80 mm pour les baignoires et les éviers, et de 100 mm pour les W.C. • L’évacuation des eaux pluviales doit être séparée des autres chutes. Elles sont récupérées dans une citerne après avoir été siphonnées au pied par un sterput. • Le diamètre des tuyauteries collectrices est calculé en fonction du débit et de la pente. Matériaux utilisés pour les canalisations Le plomb était autrefois utilisé tant pour la distribution que pour l’évacuation de l’eau dans la maison (d’où l’appellation « plomberie »). Considéré comme nocif pour la santé, il est aujourd’hui proscrit et est remplacé par différents matériaux dont la mise au point a été influencée d’une part par le coût de fabrication et d’autre part par la facilité de mise en œuvre. Attention : chaque matériau possède des avantages, mais parfois aussi des inconvénients. Les eaux usées Chaque appareil évacue ses vidanges jusqu’au sous-sol. Là, les eaux rejoignent des collecteurs, et par un seul tuyau, s’écoulent vers les égouts. Sachez, par exemple, qu’il est déconseillé d’utiliser la chute des W.C. pour l’évacuation des appareils sanitaires. En effet, non seulement les risques de contamination microbienne sont trop importants, mais des odeurs désagréables pourraient se propager dans la salle de bains. Lorsqu’il n’y a pas d’égout, les eaux des toilettes sont versées dans une fosse septique, tandis que les eaux des lavabos, éviers et baignoires vont dans un puits perdu. Néanmoins, les autorités communales imposent de plus en plus, en lieu et place d’un puits perdu et afin d’éviter de souiller la nappe phréatique, l’installation de drains de dispersion en surface (tranchées drainantes). Il est fréquent qu’un système d’épuration individuelle (filtre bactérien) doive compléter l’installation de la fosse septique qui liquéfie les matières fécales. Renseignez-vous auprès de votre administration communale. 210 Il convient donc de choisir, avec votre installateur, le type de tuyauterie le mieux adapté à votre installation et à vos besoins. Nous vous invitons à découvrir les principaux atouts et faiblesses des matériaux susceptibles d’être mis en œuvre. Une installation sanitaire à placer soi-même Il existe différents systèmes qui permettent de réaliser soi-même son installation sanitaire depuis le compteur-ville jusqu’aux points d’utilisation (eau froide, eau chaude et eau de citerne). Le kit de base, généralement livré après une étude personnalisée, comprend tous les accessoires standards : • clapet anti-retour • vanne générale avec purgeur • manomètre • raccords chauffe-eau • attaches de fixation • flacon de produit d’étanchéité pour les robinets L’installation est en général simple et rapide (2 jours suffisent). Il s’agit la plupart du temps d’installation sanitaire encastrée, mais cependant amovible (pour pouvoir remplacer un tube encastré) et dont tous les raccords restent accessibles, d’où une sécurité totale. Les tubes, généralement thermoplastiques, résistent au gel. Chaque point d’eau est individuel et peut être coupé séparément. Alors, renseignez-vous ! www.construire-renover.be HANSGROHE HANSGROHE Pagina 209

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