Le nourrisson | Sa santé Allergies : les soins-douceur Ce n’est un secret pour personne, sous nos latitudes de plus en plus d’enfants souffrent d’allergies. Face à ce fléau, un nombre croissant de parents se tournent vers des alternatives à la médecine classique. Que peut-on attendre au juste de l’homéopathie, de l’acupuncture et autres phytothérapies ? Voici quelques pistes. C ’est désormais un fait établi, et peut-être êtes-vous concerné : en Belgique, on estime que 15 % des enfants souffrent d’allergie, parfois dès leur plus jeune âge. Les allergies alimentaires apparaissent d’abord, suivies des « pneumallergies », causées surtout par les acariens et les pollens. Sont en cause un terrain génétique et héréditaire mais aussi notre environnement et notre mode de vie – pollution, tabagisme passif, diversification alimentaire précoce, voire hygiène excessive, vaccins et isolation extrême de nos maisons … Mais foin de pessimisme ! Voyons quelles solutions « alternatives » s’offrent à nous, en dehors de l’approche allopathique classique. L’homéopathie Par sa philosophie globale et respectueuse de l’individu, l’homéopathie séduit de plus en plus de parents pour leur bébé. Elle s’y prend en deux temps contre les allergies : primo, éviter l’apparition des symptômes sans causer d’effets secondaires ; secundo, traiter le problème en renforçant l’immunité à long terme. L’avantage ? L’homéopathie peut prendre en charge plusieurs allergies du bébé en même temps. Elle semble surtout efficace contre le rhume des foins ( Allium cepa 5CH ), les écoulements nasaux avec larmoiements ( Euphrasia 5CH ) et la conjonctivite ( collyre Euphrasia 3DH ). La bonne idée : ne pas attendre le déclenchement de la crise. Vous pouvez soigner votre enfant à titre préventif, un à trois mois avant la période critique, en cas d’allergie saisonnière. Pour une désensibilisation, on peut essayer l’isothérapie, une technique homéopathique qui se sert de l’agent responsable de manière très diluée et dynamisée. L’acupuncture Branche de la médecine traditionnelle chinoise, l’acupuncture contribue à lutter contre les allergies de manière préventive, en régulant le système immunitaire et en limitant le risque de crises. L’acupuncteur - choisissezle expérimenté ! - vise à restaurer la circulation énergétique dans certains organes ( foie, poumons, etc. ). Pour des résultats probants, il faut y soumettre l’enfant maximum six mois après la première manifestation allergique. Au-delà, mieux vaut associer l’acupuncture à un autre traitement ( homéo, phyto, gemmo – voir plus loin ). En prévention du rhume des foins, on peut prévoir une séance dès le 21 février ( début du printemps énergétique ) et quelques séances pendant la pollinisation. Les phytothérapies Elles comprennent les médecines douces à base de plantes. On distingue : • la phytothérapie proprement dite • la gemmothérapie • les oligo-éléments • enfin citons l’aromathérapie, que l’on déconseille aux enfants. „ La phytothérapie : les plantes antihistaminiques et anti-inflammatoires ne manquent pas. Citons le plantain, le lierre, le thym et le romarin ( sous forme de tisanes ou autre ), aux vertus fluidifiantes, expectorantes et bronchodilatatrices. Leurs avantages ? Bien utilisées, ces plantes causent peu d’effets secondaires et sont facilement éliminées par l’organisme. Pour bébé, on choisira des solutions sans sucre ni alcool, lorsqu’elles se présentent sous forme fluide. Attention, la phytothérapie n’est pas indiquée en cas de crise allergique aiguë. Pour un traitement de fond, il faut s’en remettre à un médecin phytothérapeute et, de toute manière, se méfier de l’automédication avec les jeunes enfants. „ La gemmothérapie : il ne s’agit pas de pierres précieuses – heureusement pour nos finances ! – mais d’une branche de la phytothérapie utilisant les bourgeons, les pousses et la sève des plantes. Le remède le plus utilisé est le bourgeon de cassis, déjà connu en 1712 et surnommé « élixir de vie ». En traitement de fond, il rééquilibre l’organisme et contribue à réduire les rhinites allergiques. La gemmothérapie est réputée plus efficace que la phytothérapie, car plus concentrée. Consultez dans tous les cas avant d’en administrer à un jeune enfant. Les oligo-éléments : qu’ils soient sous forme de granules, de comprimés ou de solution buvable, les oligo-éléments peuvent donner un coup de pouce. Contre les allergies, le plus souvent prescrit est le manganèse ( Mn ), à l’action spectaculaire, mais gare au surdosage ! Citons le soufre et le phosphore ( en association avec le Mn pour les voies ORL ) et le cuivre ( Cu ), également associé au Mn, qui sera utile aux jeunes enfants ayant tendance à surinfecter. 92 Bébé& maman La théorie hygiéniste et les probiotiques Il semblerait que les enfants les plus exposés aux microbes fassent moins d’allergies. Forts de ce constat, des chercheurs se sont penchés sur la flore intestinale et, plus précisément, sur un lactobacille capable de prévenir les allergies alimentaires et l’inflammation intestinale. Des tests ont été menés sur de jeunes mamans qui ont pris une capsule de lactobacille GG chaque jour avant leur accouchement et pendant l’allaitement. Résultat ? Chez leurs bébés, les cas d’eczéma étaient 50 % moins fréquents que chez les autres. Alors, vive les probiotiques ? Pagina 91

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